Bon Codemasters nous a habitués à des jeux plutôt arcade depuis quelques années (Grid, Dirt...) et celui-là s'annoncait de la mème veine. Le jeu est sorti depuis quelques jours et je suis allé voir les critiques par curiosité:
Quoiqu'il en soit, nous considérons ce F1 2010 comme le jeu de F1 le plus abouti jamais sorti, que ce soit au niveau de la jouabilité, du graphisme ou de la gestion de l'IA. Un 'must have' pour tout fan de Formule 1. Nous lui attribuons sans hésiter un 18/20.
L'essentiel est qu'à tous les autres égards, ce jeu de voitures puisse être considéré comme un champion. La meilleure saison de F1 méritait le meilleur jeu de F1 depuis des années – il se trouve heureusement que c'est exactement le cas.
Équilibré, immersif, grisant, F1 2010 procure d'excellentes sensations, non sans rappeler l'âge d'or de la série. Bien qu'il ait quelques défauts, le gameplay rend bien hommage à ce sport auto délaissé depuis trop longtemps sur nos consoles. S'il vire plus du côté de la simulation que de l'arcade, il n'est toutefois pas élitiste et se veut suffisamment souple et paramétrable pour que n'importe qui y trouve son compte.
Vous pouvez ajouter à cela des éléments comme la gestion des pneus, des disques de frein et de la température du moteur, le dessin en incrustation du tracé de la course du week-end, la perte d'adhérence quand on s'écarte de la bonne trajectoire, les changements de pilotage dus aux variations de température, la nécessité de refroidir les pneus-pluie ou intermédiaires en passant dans les flaques d'eau qui restent quand le circuit commence à sécher, et pratiquement tous les autres aspects imaginables de la F1.
Pour ceux qui veulent s'impliquer sérieusement, il est possible d'aller encore plus loin en modifiant les paramètres de façon à jouer selon les règles complètes, avec la détérioration des pneus, la consommation d'essence, la limitation des arrêts au stand, le contrôle manuel des opérations dans les stands, les dégâts subis par la voiture, l'intelligence artificielle à son maximum et la désactivation des assistances au pilotage.
Cela ne veut pas dire que le jeu s'apparente à une balade dominicale quand toutes les assistances sont activées. Même avec un contrôle complet de l'adhérence – il existe trois niveaux de paramétrage -, il vous faudra faire attention. Il n'y a rien dans ce jeu de voitures qui ressemble à de l'autopilotage et ce n'est pas le genre de jeu où l'on appuie comme un sourd sur l'accélérateur à la sortie des virages tout en se demandant comment dépenser son bonus de victoire. Il faut rester concentré sur le circuit, sinon les bas-côtés et les virages difficiles se chargeront de vous punir.
Quand on désactive tout, les choses deviennent difficiles à maîtriser, mais heureusement pas impossibles – même quand on joue avec une manette
c'est clairement pas arcade, je testerais volontiers mais le fait de me retrouver sur le lobby avec que des bourrins me refroidi un peu